Les 6 bienfaits de « La saveur de l’amitié »

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Vous avez passé une mauvaise journée ? Vous n’avez qu’une envie : rentrer dans votre bulle et grignoter quelque chose de sucré ? Alors, plongez tout de suite dans « La saveur de l’amitié » de Darien Gee ! Ce roman aussi réconfortant qu’un gros cube de guimauve vous redonnera le sourire ! Sept bonnes raisons de le dévorer sans modération.

1) En finir avec le complexe « Cucul la Praline » 

On dit que vous êtes naïf.ve, fleur bleue, cucul…? Quelle chance ! Vous faites partie des personnes qui se laisseront totalement aller à la lecture de ce livre, et y prendront vraiment du plaisir. Au début (On vous connaît !), vous n’assumerez pas : vous dissimulerez la couverture sous du papier kraft, pour que personne ne voit que vous êtes retombé.e dans vos travers en lisant un livre intitulé « La saveur de l’amitié ». Et puis, très vite, tout cela n’aura plus d’importance : ce roman léger et plein de bons sentiments vous fera vous sentir bien, tout simplement. Si bien, que vous n’éprouverez plus que la pitié (ou au mieux, de l’indifférence) pour ceux que les histoires toutes simples n’émeuvent plus.

2) Retrouver confiance en l’autre 

Et si un inconnu vous faisait un cadeau : l’accepteriez-vous ? Dans le contexte actuel, où tout le monde se méfie de tout le monde, la chaîne de l’amitié qui a inspiré Darien Gee paraît insensée. Et pourtant, elle existe bel et bien, sous le nom de « Pain de l’Amitié Amish » (même si l’origine amish reste incertaine). Le principe est tellement sympa que, même moi qui ne suis pas du genre à adhérer aux chaînes, je ferais bien une exception pour celle-là : il suffit de fabriquer (ou d’élever) du levain, de le partager en trois au bout de 10 jours, de fabriquer un gâteau avec l’un des pâtons et d’offrir les deux autres à un ami ou à un voisin qui fera de même à son tour.  D’après nos renseignements, la recette serait d’origine alsacienne et fédère aujourd’hui des milliers de gourmands à travers le monde. Alors, pourquoi pas vous ?

3) Renouer avec l’optimisme

Stop aux discours nombrilistes et pleurnichards ! Et si l’on cultivait la philosophie inverse ? Et si l’on se disait que, même dans les pires situations, il y a toujours une solution ? C’est ce que nous offre « La saveur de l’amitié » : une bonne dose d’optimisme ! Garder confiance, et un esprit constructif, ça ne fait pas oublier les problèmes, mais… ça aide souvent à les résoudre !

4) Ne plus subir

L’air de rien, Darien Gee aborde des problématiques dures et complexes : le deuil, les pressions familiales, la difficulté de trouver ou de créer son emploi à 20 comme à 50 ans, l’angoisse de devoir choisir entre une carrière et un bébé… Curieusement, à la dernière page, ce ne sont pas les peines ni même les joies des personnages que l’on retient, mais leur détermination à ne plus subir les pressions qu’ils se sont eux-mêmes créées. Une invitation à se révéler à soi-même et aux autres…

5) Prendre enfin son temps 

« La saveur de l’amitié » est une éloge à la lenteur. D’abord parce que son ingrédient de base – la recette du levain – inclut la patience : il faut malaxer le sac qui contient le levain une dizaine de jours avant de penser pouvoir cuisiner un pain. Ensuite, parce que les amitiés dont il est question tout au long roman prennent du temps à se construire et à gagner en force. « La saveur de l’amitié » nous invite ainsi à prendre du recul sur ce qui est vraiment important, à ralentir notre rythme pour mieux voir, mieux sentir et mieux ressentir.

6) Retrouver l’envie de cuisiner

Adeptes des salades de riz et des tomates-mozza : vous allez avoir envie de vous remettre aux fourneaux ! J’entends par là – vous l’aurez compris ! – prendre vraiment le temps de cuisiner. A commencer par votre pain au levain ! Ça tombe bien, l’auteur a pensé à inclure ses meilleures recettes à la fin de son livre : celle du levain, bien sûr, et quantité de variantes du pain de l’amitié. De quoi avoir envie d’aller encore plus loin  et préparer de bons petits plats mijotés… A saucer !

Résumé : Julia trouve un matin, sur le pas de sa porte, un sachet de levain et un bon morceau de gâteau. Pour faire plaisir à sa fille, elle accepte de suivre les instructions fournies : elle élève le levain, le partage en trois, et confectionne un délicieux pain à la banane avec l’une des boules de levain. Pour elle, qui peine à aller vers les autres depuis la mort de son fils aîné, faire cadeau des deux autres parts sera le premier maillon de sa guérison. D’autres trouveront dans ce processus la chaleur humaine nécessaire pour surmonter un chagrin d’amour, ou réussir un projet d’entreprise…

Extrait : Gracie a dans les mains une assiette en porcelaine ornée de roses et de pensées, sur laquelle sont joliment disposées quelques tranches d’une sorte de cake à la banane, recouvertes d’un film plastique. Le tout était posé sur le perron de la maison, quand elles sont arrivées, l’assiette, le sac, et la recette du « pain de l’amitié amish », sans autre explication que ces quelques mots griffonnés d’une écriture tremblante sur un Post-It jaune… »

Vous souhaitez vous y mettre tout de suite ? Découvrez comment fabriquer du levain et la recette de base du pain de l’amitié, telle que Darien Gee l’a reçue au printemps 2009 !

Retrouvez d’autres idées recettes à la fin du roman « La saveur de l’amitié » !

Plus d’infos : consultez le site web de Darien Gee

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L’interview / Polly Waterford, boulangère du bout du monde

A l’occasion de la sortie en France de « Une saison à la petite Boulangerie » (la très attendue suite de « La Petite Boulangerie du bout du Monde » de Jenny Colgan), nous avons rencontré l’héroïne de l’histoire, Polly Waterford. Et c’est bien sûr couverte de farine qu’elle nous a reçus dans sa jolie petite boutique !…

Quand rien ne va, pourquoi ne pas tout recommencer ? C’est le défi que s’est lancé Polly Waterford ! A la fermeture de son entreprise, elle décide de faire le grand saut et de tout quitter pour s’installer dans un petit village de Cornouailles. Peu à peu, sa véritable passion s’impose à elle : elle se met à confectionner des petits pains, inventant mille et une recettes pour son plaisir, et bientôt celui de tous les villageois. Rencontre avec Polly, la boulangère du bout du monde.

Polly, vous avez un bien drôle de petit compagnon, perché sur votre épaule !… 

Polly Waterford 1Oui, c’est Neil, mon macareux ! Figurez-vous qu’il adore mes petits pains à la cannelle ! Lorsque je l’ai recueilli, il n’était encore qu’un tout petit oiseau : il savait à peine voler. Mais, quelle peur il m’a faite ! Il faut dire qu’à l’époque, je n’étais pas encore habituée aux bruits de la mer, et cette maison craquait à tous les vents. Ce soir-là,  j’avais encore toutes les peines du monde à m’endormir. C’est alors que j’ai entendu un cri à vous faire dresser les cheveux sur la tête ! Ça venait du rez-de-chaussée. Une des vitres était cassée. Au début, j’ai cru à un voleur, ou pire. Vous savez, une femme seule dans un village, ça se repère vite. Et puis, je l’ai vu, tout petit, apeuré, osant à peine bouger. Son aile était cassé. Je l’ai soigné, et… on peut dire qu’il m’a adoptée !

Qu’est ce qui vous a amenée à Mount Polbearne ? 

Je voulais repartir à zéro. De toutes façons, je n’avais plus le choix : mon entreprise avait coulé – J’étais commerciale dans une agence de graphisme. Quant à celui que je considérais comme l’homme de ma vie… Disons qu’on avait besoin de s’éloigner l’un de l’autre. Le seul appartement que j’avais les moyens de louer était ici, sur cette île des Cornouailles. Les débuts ont été difficiles : je quittais Plymouth, ma vie de femme d’affaires, mes amis et le bel appartement que nous occupions, pour m’installer au premier étage d’une maison poussiéreuse et humide… et sans le moindre emploi à l’horizon.

Et pourtant, vous avez rebondi ! Comment êtes-vous devenue la boulangère de Mount Polbearne ? 

Oh, c’est une longue histoire ! (Rires) J’ai toujours aimé faire mon pain. D’ailleurs, quand mon entreprise a commencé à battre de l’aile, je me réfugiais dans ma cuisine. C’était comme si j’avais besoin de me prouver que je pouvais réussir quelque chose de mes mains. Quand je suis arrivée à Mount, il y avait bien une boulangerie. Mais, rien de ce que l’on y trouvait n’était bon. Alors, j’ai commencé à faire du pain pour moi-même. Et très vite, j’ai eu mes premières commandes. Sous le manteau, bien sûr. Car, si Gillian Manse, la boulangère (et ma propriétaire, de surcroît), l’apprenait, je pouvais dire adieu à mon appartement… C’est comme ça que je me suis fait mes premiers amis sur l’île et que, petit à petit, j’y ai pris ma place ! 

Regrettez-vous votre ancienne vie à Plymouth ?

Oh que non ! J’ai quitté les paillettes pour faire ma vie « dans le vrai » ! Alors, bien sûr, c’est difficile : je me lève très tôt, il fait froid, je porte des sacs de farine qui pèsent des tonnes, et je dois m’organiser en fonction des marées. Mais quel plaisir de voir lever le pain que l’on a préparé soi-même ! Et quelle satisfaction, quand je vois sourire mes premiers clients. Oui, je suis très fière de ma petite boulangerie du bout du monde !

Propos recueillis par Plume Vanille

la petite boulangerie du bout du mondeLa petite boulangerie du bout du monde, de Jenny Colgan (Titre original : The Little Beach Street Bakery)

  coeur Le cahier de recettes de Polly, annoté d’astuces gourmandes, à la fin du roman 

Une saison à la petite boulangerie

Une saison à la petite boulangerie, de Jenny Colgan (Titre original : Summer at Little Beach Street Bakery)

Plus d’infos : http://www.jennycolgan.com/ 

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